En cette période de Saint-Valentin, la hausse du prix du chocolat rappelle l'impact des combustibles fossiles sur l'agriculture mondiale. De récents rapports alertent sur les menaces que le changement climatique fait peser sur les cacaoyers et les répercussions sur l'économie du cacao.
Un climat de plus en plus hostile
Selon un rapport de l'organisation Climate Central, les températures optimales pour la culture du cacao sont dépassées six semaines de plus par an en Afrique de l’Ouest, où se concentre 70 % de la production mondiale. Cette situation met en péril la viabilité des plantations et la qualité des récoltes.
Des prix en hausse, mais des revenus stagnants
Malgré l’envolée des prix du chocolat, les petits producteurs de cacao restent marginalisés. Ils ne perçoivent en moyenne que 6 % du prix de vente d’une tablette de chocolat, limitant leurs capacités d’adaptation face aux défis climatiques croissants.
Par ailleurs, moins de 1 % du financement mondial contre le changement climatique est destiné aux petits exploitants familiaux.
Vers une réforme nécessaire
Face à cette crise, les organisations paysannes appellent à une meilleure redistribution des bénéfices et à un soutien accru des producteurs pour assurer la pérennité de la filière.
La Saint-Valentin devient ainsi l’occasion de repenser les circuits économiques du chocolat et d’exiger des actions concrètes pour un commerce plus équitable.