La République des Valeurs (RDV), dirigée par Thierno Alassane Sall, a exprimé une vive indignation face à ce qu'elle décrit comme une « vague d'arrestations arbitraires » orchestrée par les autorités actuelles. Dans un communiqué transmis à la presse, le mouvement politique n'a pas mâché ses mots pour critiquer ce qu'il perçoit comme une atteinte grave aux libertés fondamentales.
La RDV/Réewum Ngor a notamment mis en lumière l'arrestation récente d'Abou Diallo, un chroniqueur bien connu sur les plateaux de télévision. Le parti estime que cette interpellation est totalement injustifiée et s'inscrit dans une stratégie visant à réduire au silence des citoyens engagés. Cette situation s'ajoute à celle de Moustapha Diakhaté, qui, selon le communiqué, est persécuté pour avoir publiquement exprimé des opinions divergentes de celles du binôme à la tête du pouvoir, Diomaye et Sonko.
Pour la RDV, ces actes répressifs traduisent une volonté manifeste de faire taire les voix critiques. Le communiqué alerte sur un « glissement dangereux vers un État policier » où la répression des opposants devient une « politique publique ». Une situation que le parti juge intolérable dans une démocratie digne de ce nom.
Le mouvement de Thierno Alassane Sall met en garde les autorités contre l’instrumentalisation de la justice à des fins politiques.
« Ce type de pratiques ne fera qu’aggraver la fragmentation sociale et compromettre le vivre-ensemble », prévient la RDV.
À travers son message, le parti rappelle que justice et paix sociale sont intimement liées. « Sans justice, aucune paix sociale n’est envisageable », conclut le communiqué.
Le mouvement appelle les citoyens à rester vigilants et unis face à ces dérives, exhortant les dirigeants à se conformer aux principes d'une justice équitable et indépendante pour préserver la stabilité du pays.