Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a placé la rationalisation de l’espace politique au cœur des priorités de son gouvernement. Dans un pays où l’on recense près de 400 formations politiques, selon le journal L’Observateur, le défi est de taille.
Face à cette situation, les nouvelles autorités entendent mettre fin à la prolifération des partis dits « dorkat » (ou « partis télécentre »), qui se contentent souvent d’attendre des opportunités pour s’aligner derrière les grandes formations politiques dans l’espoir d’obtenir des avantages financiers ou des postes stratégiques.
Pour remédier à cette situation, le gouvernement envisage une réforme en profondeur. L’Observateur informe que des travaux ont déjà été amorcés pour définir les modalités de cette rationalisation, une demande récurrente qui n’a jamais été concrétisée par les précédents régimes.
La volonté affichée du président Faye pourrait amorcer une transformation structurelle de l’espace politique sénégalais, en mettant fin à l’émiettement des partis politiques et en renforçant leur crédibilité.