Radié de la gendarmerie nationale et emprisonné, l’ancien commandant du deuxième escadron de la garde présidentielle, Ibrahima Dramé, ne baisse pas les bras. L’officier, déchu et accusé de « complot contre l’autorité de l’État » et « outrage contre un commandant de la force publique », a décidé de porter plainte contre plusieurs hauts responsables de la gendarmerie.
Dans ses plaintes adressées au Parquet de Dakar, Ibrahima Dramé dénonce une procédure disciplinaire qu’il qualifie de « biaisée ». Il affirme que cette procédure, ayant conduit à sa radiation, était entachée d’irrégularités flagrantes, compromettant ainsi sa défense.
L’ancien officier estime que les accusations portées contre lui, notamment de complot sous le régime de l’ex-Président Macky Sall, étaient infondées et avaient pour but de le discréditer.
Malgré sa condamnation et son incarcération à la Maison d’arrêt et de correction (Mac) de Rebeuss, Ibrahima Dramé affiche une détermination inébranlable à faire la lumière sur cette affaire. Son objectif : obtenir justice et réhabiliter son honneur.
Cette affaire, relayée par L’Observateur, soulève également des interrogations sur le respect des droits des officiers au sein des forces de défense et de sécurité.
Si les accusations d’Ibrahima Dramé se confirment, cela pourrait marquer un tournant décisif dans la gestion des affaires disciplinaires au sein de l’institution militaire.