Le débat sur le rôle futur d’Ousmane Sonko après les récentes législatives, marquées par un raz-de-marée en faveur de Pastef, anime les discussions politiques. Plusieurs scénarios sont envisagés concernant la position stratégique qu’il pourrait occuper dans le nouvel échiquier politique.
D’un côté, certains estiment que Sonko devrait viser la présidence de l’Assemblée nationale, une fonction qui lui permettrait d’influer sur la législation et de représenter le parti sur une scène institutionnelle majeure.
D’un autre côté, d’autres prônent son maintien à la Primature, où il pourrait superviser directement l’action gouvernementale et conduire les réformes promises.
Cependant, cette question soulève des craintes au sein du camp Pastef et au-delà. Le risque d’un déséquilibre au sommet de l’exécutif est évoqué, en raison d’une potentielle rivalité entre le Président Diomaye Faye et Sonko. Une situation qui pourrait fragiliser l’unité du tandem au pouvoir et affecter la stabilité de leur gestion.
Pour le journaliste Cheikh Yérim Seck, la solution résiderait dans une stratégie différente. Selon lui, Ousmane Sonko devrait s’effacer pour permettre au Président Diomaye Faye de mener son mandat sans heurts.
Une telle décision, bien que radicale, pourrait éviter les tensions internes et garantir une gouvernance apaisée.
Ce point de vue suscite néanmoins des réactions mitigées parmi les partisans et observateurs de la scène politique sénégalaise.