Les prochaines joutes électorales promettent d'être particulièrement disputées au Sénégal. Le parti au pouvoir, Pastef, se lance dans cette compétition sous sa propre bannière et devra faire face à 47 listes, suite au désistement de Pape Abdoulaye Touré. Cependant, l'opposition a réussi à orchestrer un coup de maître en mettant en place une vaste inter-coalition regroupant toutes les alliances créées pour les législatives antiques.
Après la réussite de l'inter-coalition Wallu-Yewwi, qui avait mis en difficulté la coalition marron-beige (Benno Bokk Yakaar) lors des élections législatives de 2022, une nouvelle inter-coalition a vu le jour.
Celle-ci a été formée à l'issue de larges discussions, permettant ainsi à l'opposition de se fédérer pour faire face à Pastef, qui a choisi de faire cavalier seul. Les coalitions comme Takku Wallu (PDS et APR), Jam ak Njarin-Samm (Amadou Ba et PS), et Sam Sa Kaddu (Khalifa Sall, Serigne Moustapha Sy, Déthié Fall, Bougane Guèye Dany, Anta Babacar Ngom, Pape Djibril Fall, Thierno Bocoum) se sont unies.
Le plan élaboré est astucieusement réfléchi, avec des décisions stratégiques sur la répartition des terrains de jeu en fonction des forces de chaque coalition.
L'inter-coalition Takku Wallu-Jamm ak Njarin-Samm-Sam Sa Kaddu s'inspire du plan Déthié Fall, qui avait mis à mal le régime de Macky Sall lors des élections législatives précédentes.
Chaque coalition aura sa propre liste nationale et pour chaque département du pays, avec un accord pour se présenter sous la bannière d'une seule grande inter-coali.
Cette décision audacieuse est d'autant plus significative compte tenu de la force de frappe électorale de Pastef et de sa tête de liste, Ousmane Sonko.
Pour piloter cette grande coalition, Cheikh Youm du Parti de l'unité et du rassemblement (PUR) a été désigné comme mandataire.
Avec cette nouvelle dynamique, l'opposition espère se positionner solidement et offrir une alternative convaincante aux électeurs lors