APR et le PDS: Madiambal Diagne dénonce cette alliance

 

Le dimanche 22 septembre 2024, le journaliste Madiambal Diagne, directeur de la société Avenir Communication, éditrice du journal Le Quotidien, a exprimé de vives critiques à l’encontre de l’alliance récemment formée entre l’Alliance pour la République (APR) et le Parti Démocratique Sénégalais (PDS). Cette nouvelle coalition, annoncée en préparation des élections présidentielles, a surpris l’opinion publique, notamment en raison du passé conflictuel qui lie ces deux partis. 

Une alliance inattendue pour Madiambal Diagne 

Sur ses réseaux sociaux, Madiambal Diagne a exprimé son étonnement face à cette union politique inattendue. Il a rappelé qu’il n’y a pas si longtemps, l’APR et le PDS s’étaient unis dans une critique féroce contre le Conseil constitutionnel, l’accusant de corruption lors de la présidentielle de 2024. 

Selon le journaliste, ces accusations avaient pour but de contester l’intégrité du processus électoral et de semer le doute sur l’impartialité des juges, accusations rapidement abandonnées après l’échec du report de l’élection. 

« Dire que ce sont ces mêmes qui s’étaient ligués pour porter des accusations de corruption de juges du Conseil constitutionnel. Accusations vite oubliées dès que le report de la présidentielle a foiré », a-t-il commenté dans une publication. 

Une coalition aux ambitions parlementaires 

La coalition APR-PDS, officiellement présentée dans la soirée du dimanche 22 septembre, a pour ambition de rassembler une large majorité à l’Assemblée nationale, tout en gardant la porte ouverte à d’autres alliances potentielles. 

Cependant, cette nouvelle union ne manque pas de susciter des interrogations, notamment en raison du passé houleux entre ces deux formations politiques. Les événements marquants de la présidentielle de 2024, où les deux partis étaient farouchement opposés, jettent une ombre sur la sincérité de cette collaboration. 

Retour sur la présidentielle de 2024 

Lors de la présidentielle de 2024, le PDS s'était montré particulièrement critique envers le processus électoral, dénonçant des manipulations présumées qui auraient mené à l’exclusion de leur candidat, Karim Wade. 

Une communication non signée, relayée par certains médias, avait alors circulé, accusant deux juges du Conseil constitutionnel de corruption. Selon le PDS, ces accusations étaient directement liées à l’élimination de Wade, qui avait été écarté de la course présidentielle en raison d’une affaire de double nationalité révélée peu avant la publication officielle des candidats. 

Ce souvenir encore récent de tension électorale entre l'APR et le PDS alimente aujourd'hui les doutes sur la solidité et la sincérité de leur nouvelle alliance.

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