"Quatre-vingts pour cent des accidents de la circulation relèvent du comportement humain et le gouvernement prendra toutes les dispositions pour y mettre un terme". Ce constat est du ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens, en marge d’une visite dans le département de Linguère.
"Mais je peux vous assurer que ça va cesser. Ils ont beau chercher à nous intimider, mais c'est peine perdue. Que les transporteurs sachent que les choses ont changé. Dans les voitures de transport en commun, les sièges appelés 'versailles' qu'on avait supprimé sont aujourd'hui remplacés par des chaises en plastique. Ce qui est inadmissible. Ce que je préconise, c'est qu'on stabilise ces véhicules", selon El Malick Ndiaye sur la Rfm.
Face à cette situation préoccupante, l'autorité estime que la seule alternative est l'instauration du permis à points, malgré l'opposition de certains. "Les permis à points restent la seule alternative pour venir à bout de ces accidents. Les permis à points sont irréversibles. Je pense que quelqu’un qui n'a rien à se reprocher ne doit pas s'y opposer. On a des dispositifs adéquats pour établir ces permis à points et on va s'y mettre. Tout ce qui pourra contribuer à réduire les accidents, on sera preneur parce qu’il y a trop de morts sur nos routes. Même dans les centres hospitaliers régionaux, certaines salles de soins sont appelées "salles Jakarta", se désole le ministre.