Le candidat Bassirou Diomaye Faye va battre campagne en prison. Le doyen des juges d’instruction a ordonné le rejet de la demande de liberté provisoire introduite par ses avocats, selon un communiqué de la coalition Diomaye Président.
Qui rappelle pourtant que le chef de l’Etat, recevant les candidats recalés à la Présidentielle, aurait déclaré que «c’est aux avocats de faire la démarche» devant aboutir à une liberté provisoire du candidat.
«Pour la première fois dans notre histoire politique, un candidat accusé et même pas encore jugé, donc qui garde ses droits politiques encore intacts, est empêché de battre campagne. Cet acte inexplicable est l’achèvement d’un long processus d’atteinte aux libertés fondamentales, enclenché depuis maintenant 12 ans. Tout début ayant une fin, cette atteinte prendra fin dans exactement 25 jours», lit-on dans le communiqué.