En pleine campagne de collecte des parrainages en vue de l’élection présidentielle de février 2024 au Sénégal, le candidat Abdourahmane Diouf a rencontré un imprévu lors de sa tournée dans le Nord. Son équipe a annoncé via ses réseaux sociaux que le candidat avait été « intercepté par la police à Kébémer ».
La nature exacte de cette « interception » n’a pas été précisée, et il est à noter que le terme ne signifie pas nécessairement une arrestation formelle. Les détails entourant cet incident restent encore flous.
Ce qui est clair, c’est que cette élection présidentielle est d’une importance cruciale. Le démarrage officiel de la course à la présidence s’est amorcé récemment, avec l’ouverture de la période de collecte des parrainages le 27 septembre.
Pendant cette période qui durera deux mois, chaque candidat doit obtenir le soutien d’au moins 0,6 % du fichier électoral ou, en alternative, récolter des parrainages d’élus, comme treize députés ou 120 maires et présidents de conseil départemental.
Le fait que Abdourahmane Diouf ait été « intercepté » soulève des interrogations sur l’impact que cet événement pourrait avoir sur sa capacité à réunir suffisamment de parrainages pour valider sa candidature.
Il sera essentiel de suivre les développements futurs pour mieux comprendre cette situation et ses éventuelles répercussions sur le paysage politique sénégalais.