Seydou Gueye: "nous devons gérer la diversité qui définit la démocratie"

 

Le ministre conseiller du président de la République a commencé par reconnaître que les défis auxquels la démocratie est confrontée au Sénégal ne sont pas uniques au pays, déclarant :
"Cette problématique est liée à un phénomène mondial plus large. La démocratie à l'échelle mondiale fait face à de nouveaux défis en raison de l'évolution des outils de régulation qui n'avaient pas anticipé les avancées numériques et technologiques que nous connaissons aujourd'hui. Par conséquent, nous devons réinventer de nouveaux mécanismes pour réguler efficacement la démocratie."
Il a mis en avant l'importance de s'attaquer à la perception selon laquelle les instruments légaux et constitutionnels traditionnels utilisés pour réguler la démocratie sont perçus par certains comme des outils d'oppression. Le porte-parole de l'APR a cité la France en exemple, évoquant l'utilisation de l'article 49.3 comme une mesure controversée ayant suscité l'indignation publique, en déclarant :
"La question de la démocratie prend une nouvelle importance, alimentée par des circonstances qui devraient nous pousser à renforcer les fondements de la coexistence, qui sont la base de la démocratie. Nous devons gérer la diversité qui définit la démocratie elle-même. La démocratie ne consiste pas à ce que la majorité écrase la minorité ; c'est à reconnaître et à concilier les opinions et les positions divergentes."
Il a appelé à un engagement renouvelé en faveur de la consolidation des idéaux de la démocratie, veillant à ce que les voix discordantes ne soient pas seulement entendues, mais également respectées, et que les opinions divergentes soient conciliées dans l'intérêt général.

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