Dans une déclaration récente, Ibrahima Hamidou Dème (JUGE DEME), Président du parti ETIC et candidat à l’élection présidentielle de 2024, a appelé à une lutte plus efficace contre la corruption et la moralisation de la vie politique au Sénégal. Il a proposé une mesure concrète pour y parvenir : une déclaration publique de patrimoine pour les candidats à l’élection présidentielle de 2024.
Selon Juge Dème, les prochains gouvernants doivent savoir que l’un des plus grands défis auxquels ils seront confrontés est de lutter contre la corruption qui mine le pays. Cette lutte doit passer par la moralisation de la vie politique, ce qui signifie que les élus doivent être transparents dans leur gestion des affaires publiques.
Pour Juge Dème, le choix d’aspirer à la plus haute fonction élective, celle de Président de la République, doit donc être assorti de l’obligation de déclarer publiquement son patrimoine.
L’objectif de cette mesure, selon Juge Dème, est donc de donner aux citoyens les moyens de prendre une décision éclairée lors de l’élection présidentielle de 2024.
Les électeurs doivent être en mesure de connaître l’intégrité des personnes qui prétendent les diriger et de savoir si elles ont les qualités requises pour gouverner le pays.
La proposition de Juge Dème est en phase avec la volonté de certains responsables politiques et de la société civile de moraliser la vie politique au Sénégal.
Depuis plusieurs années, le pays est confronté à des scandales de corruption qui touchent l’élite politique et économique.
Pour y faire face, le gouvernement a mis en place des mesures visant à renforcer la transparence et la moralisation de la vie publique. Mais selon certains, ces mesures restent insuffisantes et la lutte contre la corruption doit être intensifiée.
En proposant une déclaration publique de patrimoine pour les candidats à l’élection présidentielle de 2024, Juge Dème se positionne comme un candidat soucieux de l’intérêt général et de la transparence.
Reste à voir si cette proposition sera adoptée par les autres candidats et si elle pourra être mise en œuvre dans les faits.
En tout état de cause, elle ouvre un débat important sur la moralisation de la vie politique au Sénégal et la lutte contre la corruption.