Le président Macky Sall, qui est actuellement aux Usa pour les besoins de l’Assemblée générale des nations unies, s’est exprimé sur l'actualité politique au Sénégal. Il a abordé l'affaire Sonko, évoquant une certaine connexions avec des islamistes.
Dans un entretien accordé à France 24, Macky Sall s’est exprimé sur l’incarcération actuelle de Ousmane Sonko.
«Je voudrais simplement signaler qu’il y a 5 mois on disait que tout cela était dû au fait que le président voulait faire un troisième mandat. Maintenant on ne parle plus de troisième mandat, mais on veut éliminer un adversaire», a-t-il déclaré.
Macky Sall qui voulait se garder de commenter le dossier, a évoqué cependant, une certaine connexion entre le leader de Patriotes avec une mouvance islamiste.
«Il y a des forces islamistes, des forces politiques y compris en France. C’est un conglomérat d’intérêts qui pensait mettre la main sur le Sénégal. C’est une illusion. Ils ont échoué lamentable», dit-il.
Macky Sall déclare dans l’entretien que le Sénégal a fait l’objet d’une agression par différentes forces obscures qui pensaient pouvoir mettre la main sur le pays.
«Et c’est une grosse illusion parce que le Sénégal est une démocratie solide. Moi je veillerai, jusqu’à ce que je rende le pouvoir, à ce que ce pays ne soit pas déstabilisé, quel que soient les auteurs et complices», promet-il.
Quant à la dissolution de Pastef, Macky Sall de livrer les mêmes motifs évoqués par son ministre de l’Intérieur :
«Ce parti est dissout pour la bonne et simple raison que les partis ont des obligations. Un parti politique qui bénéficie de la loi ne peut pas appeler à l’insurrection en longueur de journée, ne peut pas poser des actes répréhensibles qui sont condamnés par la loi. Et la loi est clair : si un parti sort de son droit il est dissout».