Le pays s’ achemine vers l’échéance électorale la plus importante, dans l’histoire de notre jeune république. Les états majors sont déjà en précampagne.
Dans la majorité on assiste à une débauche d’énergie pour réunir les forces. Une tâche titanesque ,car la méthodologie utilisée nous semble piéger.
La longue attente n’aurait servi à rien , car comme dans le football, la passe est trop « téléphonée ». Raisonnablement pouvait- t- on douter du choix de l’actuel Premier ministre ?
Les jalons étaient clairs et la démarche calculée. Cependant, il faut le dire la méthode manque de rigueur.
Sur un autre registre, il faut dire que l’opposition manque de tonus et face au chaos dans la majorité, les ténors de l’opposition se cherchent et peinent à trouver la ligne de départ.
Sans doute l’élection présidentielle de 2024 est surtout pour beaucoup, une échéance de survie.
Malheureusement, la transformation positive attendue, dans l’espace politique n’aura pas lieu.
Le jeu politique s’est transformé en une foire au vent. Chacun cherche à vendre sa marchandise et le débat en termes de projets politiques n’aura pas lieu.
D’aucuns dans une naïveté ahurissante sont au stade de recueil des besoins. Qui du reste sont connues de tous. Il convient de dire que les personnes n’intéressent nullement les Sénégalais.
Tout le monde a compris que dans notre pays, le leadership s’incarne difficilement, avec les différents cercles de pouvoir, qui entourent la République.
Et c’est en cela que BBY est disqualifié, c’est une organisation en fin de cycle. Ce dont il nous faut aujourd’hui c’est une lisibilité. Un pouvoir incarné par homme compétent et proche des populations.
Trois segments nous semblent essentiels : l’agriculture, l’emploi, la santé. L’heure n’est plus à des jeux de partage futur du pouvoir mais d’un choix crucial pour la survie de la nation.
Dr Bassirou NIANG