Moustapha Gaye n’est pas le seul entraineur sénégalais présent à cette 28ème édition de l’Afrobasket féminin. Son prédécesseur sur le banc des Lionnes, Cheikh Sarr, dirige actuellement l’équipe du pays hôte de ce tournoi continental, le Rwanda. Le finaliste de l’édition de 2019 est entré dans l’histoire du basketball de ce pays.
Après avoir réussi à terminer premier de son groupe pour une qualification historique en quart de finale, l’ancien technicien de l’Ugb a hissé le Rwanda dans le dernier carré pour la première fois de son histoire après son succès (66-61) devant l’Ouganda en quarts de finale.
Sous les yeux de Paul Kagamé, son équipe a su renversé l’Ouganda après un début de match compliqué face à la défense de zone adverse. Mais Cheikh Sarr a su apporter les correctifs nécessaires à la pause qui ont permis à son équipe d’infliger un 24-10 aux Gazelles dans le troisième quart temps puis remporter cette rencontre avec cinq points d’écart (66-61).
Une grosse performance pour un pays qui n’avait pas dépassé le premier tour lors de ses deux premières participations et qui n’a gagné son premier match d’Afrobasket que lors de cette édition à domicile.
Cheikh Sarr ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. L’ancien entraineur des Lions et des Lionnes du Sénégal veut continuer de créer la surprise dans ce tournoi continental. Lui et son équipe devront sortir le grand jeu pour espérer réaliser l’immense exploit de faire tomber le triple tenant du titre, le Nigeria, qui a difficilement battu le Mozambique (59-52) en quarts.
Une demi-finale aux allures de David contre Goliath où son équipe pourra compter sur le soutien de tout un peuple.