La deuxième édition du Sommet Afrique-Russie s’ouvre ce 27 juillet à Saint-Pétersbourg et est principalement dédiée au renforcement des partenariats avec le continent.
Bakary Sambe évoque entre autres « un grand-messe d’affichage symbolique » aussi bien pour Moscou que pour ses partenaires africains.
Cette remarque est-elle, alors, liée au contexte géopolitique actuel ? Dr. Bakary Sambe, directeur régional du Timbuktu Institute analyse ici le “paradoxe de la russophilie montante”, rappelant que malgré la diminution de ses liens économiques avec le continent, l’influence de la Russie en Afrique s’est accrue ces dernières années surtout depuis le premier sommet de Sotchi.
Qu’est-ce qui expliquerait alors un tel engouement ? On sait aussi que les problèmes sécuritaires demeurent sur le continent et notamment au Sahel où s’exerce cette influence russe surtout auprès d’une certaine élite montante en quête d’alternatives. Au-delà des perceptions, quelles appréciations objectives ?