« On est en train de familiariser la jeunesse avec la prison. Est-ce que quelqu’un qui a fait un post sur Facebook sans pour autant connaitre les risques, doit-il être dans la même cellule de prison que quelqu’un qui a commis un meurtre ? Est-ce que la mesure de la sanction devrait être aussi extrême ?, s’interroge Seydina Mouhamadou Ndiaye. qui préfère des mesures dissuasives comme les travaux d’intérêts généraux ou l’amende ou encore le port du bracelet.Selon entrepreneur social, la manière dont on est en train de faire la répression risque encore d’avoir des conséquences dans l’éducation, à la lumière des prisons au Sénégal où il est facile de dévier dans la délinquance.
S’y ajoute que : « Quand on est frustré, et qu’on veuille exprimer sa frustration, de manière démocratique, on court le risque de la répression. Ce qui fait les gens ont tendance à se radicaliser, parce qu’ils n’on pas le cadre où ils puissent exprimer leur frustration ».Pour les 12 ans du Président Macky Sall, le cofondateur du consortium jeunesse Sénégal est on ne peut plus clair :
« Il sera beaucoup challengé, pas sur ce qu’il a fait en terme de bilan matériel, il sera challengé sur la jeunesse. Je pense qu’on pouvait faire mieux. On a les moyens, on a les instruments. Ce qui manquait c’était l’identification de tous les acteurs, la fédération de tous les acteurs et l’adhésion à la vision commune sur les programmes d’autonomisation des jeunes ».