Le Sommet -Russie Afrique s’est tenu ce vendredi. Le capitaine Traoré, chef de la Junte Burkinabé, en a profité pour s’exprimer sur l’impérialisme occidentale et solder ses comptes avec des chefs d’Eats africains. Un extrait de son discours.
«Nous sommes confrontés à la forme la plus barbare et la plus violente de l’impérialisme et du néocolonialisme. C’est l’esclavage qu’on tend encore à nous imposer. Nos devanciers nous ont bien appris une chose, l’esclave qui n’est pas capable d’assurer sa révolte, ne mérite pas que l’on apitoie sur son sort. Nous ne nous apitoyons pas sur notre sort, on ne demande pas que quelqu’un s’apitoie sur notre sort.
Le peuple burkinabé a décidé de lutter contre les terroristes pour relancer son développement. Dans cette lutte, de vaillantes populations se sont engagées à prendre les armes face au terrorisme : Les volontaires. Nous sommes surpris de voir ces impérialistes traiter ces volontaires de milices. C’est décevant, parce qu’en Europe, lorsque des peuples prennent les armes pour défendre leur peuple on les appelle des patriotes.»
«Nos grand pères ont été déportés pour sauver l’Europe, ce n’était pas avec leur consentement. Au retour, à Thiaroye lorsqu’ils voulaient revendiquer leurs droits élémentaires, ils ont été massacrés. Cela ne fait rien donc. Lorsque nous peuples nous décidons de nous battre, on nous traite de milices, mais là n’est pas le problème.
Le problème, c’est de voir des chefs d’Etat africains, qui n’apportent rien à ces peuples qui se battent, qui chantent la même chose que les impérialistes en nous traitant de milices, d’hommes qui ne respectent pas les droits de l’homme. De quels droits de l’homme parle-t-on ? Nous nous offusquons de cela e c’est honteux. Il faut que nous chefs d’Etat africains arrêtions de nous comporter comme des marionnettes qui dansent à chaque fois que les impérialistes tirent sur les ficèles.»