L’Assemblée Nationale va reprendre service lundi 17 juillet 2023 à 10H00. Les députés sont convoqués en procédure d’urgence et en session extraordinaire pour l’examen des projets de loi issus des conclusions du dialogue national. Ainsi, Me Doudou Wade doute de l’article 87 et fait un amendement aux députés.
L’intégralité de son post
Le projet de révision de la constituons en son article 87 mérite un sursaut d’orgueil collectif pour refuser le DICTAT du Président de la république :
« Article 87. – Le Président de la République peut, après avoir recueilli l’avis du Premier Ministre et celui du Président de l’Assemblée nationale, prononcer, par décret, la dissolution de l’Assemblée nationale. Le décret de dissolution fixe la date du scrutin pour l’élection des députés. Le scrutin a lieu soixante jours au moins et quatre-vingt dix jours au plus après la date de la publication dudit décret »
La modification de l’article 87 telle que prévue par le projet de loi est une CATASTROPHE. J’ignore les motivations de monsieur le Président de la république et me demande si c’est le professeur Ismaila Madior est le Rédacteur du texte.
Avec cette nouvelle rédaction le Président de la république a droit de mort sur l’assemblée nationale. Ainsi il lui est loisible de dissoudre l’assemblée et d’organiser des élections législatives sans coup férir tous les cent (100) jours.
Pour éviter un tel cas d’école l’amendement du texte ci dessous pourrait être adopté pour limiter le pouvoir de dissolution.
Amendement : ajouter l’alinéa suivant « Il ne peut être procédé à une nouvelle dissolution que Douze mois après ces élections. »