Le collectif des animateurs culturels (CAC)sort de sa réserve après les derniers recrutement au niveau du ministère de la culture et du patrimoine historique. Ces jeunes diplômés réunis dans la structure déplore au premier chef cette façon de faire de leur tutel, attire l'attention du ministre et annonce un plan d'action pour protester face à cette façon de faire.
Dans leur communiqué qui nous est parvenu, le collectif des animateurs culturels rappelle les recrutements de 2019, 2022 et 2023 qui ont tous été faits à leur détriment.
"Au lieu de privilégier la 38ème promotion où il ne restait que 10 Animateurs Culturels, le ministère va encore faire montre de légèreté ou nous ne savons de quoi, en piochant sur la liste des 30 Animateurs Culturels sortant de l’école nationale des arts et des métiers de la culture (ENAMC)" déplore le CAC.
"2 animateurs de la promotion 38 et 2 autres de la promotion 39, ce qui fait un total de 4 AC recrutés sur les 30 en attentes. Au moment où les différents services et directions du ministère de tutelle un peu partout dans le Sénégal, traînent comme un boulet, un manque criard de personnel" ajoute-t-il.
Le CAC dénonce ainsi cette façon de faire de leur ministère de tutelle qui ne prend pas ainsi en compte l'ancienneté et le mérite des sortants de l'ENAMC.
Les animateurs culturels rappellent également au ministre Aliou Sow sa promesse de tous les recruté qu'il avait tenue devant les députés à l'assemblée national, ainsi que l'espoir qui été sorti de leur rencontre du 25 avril dernier.
Ainsi, ils interpellent "le Chef de l’Etat et le premier Ministre de son gouvernement de combat, qui se veut d’œuvrer pour la restauration de la dignité humaine et de l’équité sociale qu’à l’heure actuelle, 5 promotions d’Animateurs Culturels sont en attente de leur recrutement à la fonction publique, soit une cinquantaine de personnes déjà employables dont 30 parmi eux sont sans emplois. Dans cette dynamique, étant donné que nous sommes sans interlocuteur, ou plutôt, ceux à qui le ministre a instruit de gérer le cas des Animateurs Culturels demeurant dans un état sordide et innommable refusent de dialoguer et de servir un discours prometteur à ces derniers, le Collectif a décidé de lancer la deuxième phase de son plan d’action pour l’insertion de ses membres dans le tissu économique".
Face à cette situation qui ne trouve toujours pas de solution, le CAC annonce son plan d'action et reste ferme sur leur position d'intégrer la fonction publique
Le Collectif décide d’agir incessamment de la sorte :
- Tournée médiatique pour dénoncer l’injustice que ses membres en attente d’être recruté sont en train de subir.
- Organisation de 3 jours de sit-in devant le ministère de la Culture et du Patrimoine Historique.
- Grève de la faim devant les locaux du ministère de la Culture.
- Moult actions de dénonciations sur toutes les plateformes et tribunes du ministère (Réseaux Sociaux et Cie), sans oublier les évènements culturels qu’il organise.