Quelques 357 blessés dont 36 éléments des Forces de défense et de sécurité (FDS) et une femme enceinte, ont été secourus par les volontaires de la Croix-Rouge sénégalaise aux cours des manifestations violentes à Dakar et à Ziguinchor, a appris l’APS auprès de la structure humanitaire.
Près de 357 manifestants blessés, dont une femme enceinte et 36 éléments des forces de défense et de sécurité, ont été pris en charge par des secouristes de la Croix-Rouge sénégalaise suite aux manifestations qui ont suivi le verdict du procès Ousmane Sonko – Adji Sarr’’, a révélé un communiqué de la Croix-Rouge.
Ces opérations de secours ont lieu dans les départements de Dakar, Guédiawaye, Keur Massar, Pikine, Rufisque et Ziguinchor, suite aux manifestations survenues jeudi et vendredi, a poursuivi le document.
Pour arriver à ce résultat, la Croix-Rouge a mobilisé un dispositif d’intervention d’urgence composé de 206 volontaires répartis en 20 équipes.
Ces équipes ont pris en charge 109 blessés à Guédiawaye, 94 à Pikine, 74 à Dakar, 39 à Keur Massar, 36 à Ziguinchor et 5 à Rufisque, ont précisé les responsables de la Croix-Rouge.
« Les secouristes déployés ont comptabilisé des blessures légères et graves (…) 78 cas de blessures graves ont été évacuées vers les structures de santé par les volontaires engagés dans la couverture sanitaire de ces manifestations », a énuméré l’institution humanitaire.
La Croix-Rouge a rappelé que toutes ses interventions se fondent sur le « respect strict des principes de neutralité, d’impartialité et d’indépendance qui guident l’action humanitaire (…) ».
Au cours de leur intervention, les volontaires de la Croix-Rouge ont relevé un « incident malheureux qui a été enregistré au croisement de la décharge de Mbebeuss à Malika où le pare-brise et le rétroviseur d’un de leurs véhicules de supervision ont été brisés par des jets de pierres des manifestants qui brûlaient des pneus ».
C’est pourquoi, dans son communiqué, la Croix-Rouge sénégalaise a demandé aux différentes parties de « faciliter le travail de ses volontaires en garantissant l’accès aux victimes et la protection de ses équipes d’intervention ».
« Cela permet à nos équipes de jouer pleinement leur mission humanitaire de façon efficace et en toute sécurité », a assuré la même source.