Le blocus au domicile de Ousmane Sonko à Ziguinchor (Sud) pas encore levé alors que l'ordonnance de prise de corps, dans l'affaire qui l'oppose à Adji Sarr, n'est pas à l'ordre du jour.
Le correspondant de RFM sur place, fait remarquer à cet effet que les forces de l'ordre et les manifestations sont présentement au repos. Au moment où nous mettons en ligne ces informations, les gendarmes sont assis sous un arbre au calme. Ce, après des heures d'hostilités avec les jeunes.
Rappelons que lundi, veille de son procès contre l'ex-masseuse, Adji Sarr, des juristes ont laissé entendre que l'opposant devait être cueilli ce jour-là et conduit de force au greffe de la chambre criminelle en exécution de l’ordonnance de prise de corps. Selon Me Ciré Clédor Ly, un des avocats du président de Pastef, Il n’en est rien.
«Le juge actuel n’a jamais décerné une ordonnance de prise de corps. Il faut que cela soit compris et entendu», a rétabli la robe noire dans un entretien accordé à nos confrères de Walfadjri.
L'avocat d’expliquer : «Du point de vue strictement du droit, lorsque la juridiction de jugement, la chambre criminelle, est saisie d’un enrôlement, à partir de ce moment déterminé, tous les pouvoirs du juge d’instruction ne peuvent avoir d’effet. Le relais est repris par le président de la chambre criminelle, qui décide de décerner ou de ne pas décerner une ordonnance de prise de corps.»
En conclusion, martèle l’avocat, «Ousmane Sonko n’est pas sous le coup d’une ordonnance de prise de corps de la juridiction de jugement».