Barthelemy Dias a retrouvé ses 300k followers. Mais à quel prix ? Remontada ? Par Mountaga Cissé

 

Ce qu'il faut savoir est que, depuis l'éclatement du scandale Cambridge Analytica, Meta (la maison mère de Facebook) a fait beaucoup d'efforts quant à la transparence des publicités sur ses plateformes. Meta rend publiques les informations sur les "publicités portant sur un enjeu social, électoral ou politique". Donc, nous pouvons très facilement savoir qui en use ou en "abuse".

Barthelemy DIAS disait dans une de ses récentes sorties que : « Les vues sur Facebook, ça s'achète. Il suffit juste d'avoir une carte de crédit. » Il n'a pas tort sur ce point. Mais sur un autre registre il est complément passé à côté. En indexant par exemple indirectement Ousmane Sonko comme quelqu'un qui "achète des vues".

Un tour sur le bibliothèque publicitaire de Meta nous permet de constater qu'Ousmane SONKO n'a jamais usé de la fonctionnalité "Publicité" ou "Sponsorisation" sur sa page. Nous pouvons donc dire que tous les followers (abonnés) sur sa page ou les "vues" sur ses vidéos le sont de manière organique. C'est-à-dire qu'ils ont suivi la page grâce à l'algorithme naturel de Facebook. Ce qui est un fait très rare chez les politiques, même dans le monde entier.

Au moment où Barthelemy Dias insinue qu'il s'en fout des followers/insulteurs qui ont déserté sa page, il dépense des centaines de dollars pour en convaincre de nouveaux.

Meta nous dit par exemple, qu'entre le 7 et le 10 mai, la page de Barthelemy Dias a dépensé près de 600 $ pour obtenir de nouveaux abonnés.

La page a connu une courbe décroissante après sa sortie du lundi 8 mai (opération "unfolow"), puis une courbe croissante, mais timide (remontada) grâce à l'opération "Carte de crédit".

Bref, je ne partage que des faits que tout le monde peut vérifier.

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