La coordination départementale de YAW/Ziguinchor a réussi à mobiliser une grande partie de la population à sa cause. Les membres de cette coordination et leurs sympathisants ont bravé la chaleur, du terrain Diabir au rond-point Aline Sitoé Diatta, en passant par la pharmacie Néma, la station Total-Santhiaba, entre autres artères parcourues.
Cette marche pacifique a été autorisée par le préfet de Ziguinchor et était prévue de 15 h à 19 h. Seulement, ce rassemblement a fini plus tôt que prévu. À 18 h, les manifestants avaient déjà rallié le rond-point Aline Sitoé Diatta, avant de se disperser, sous les yeux des forces de défense et de sécurité positionnées aux différents points stratégiques de la ville.
Ces responsables départementaux de Yewwi Askan Wi ont exigé, entre autres, "la fin des arrestations et détentions arbitraires, ainsi que la libération de tous les détenus politiques. La fin de l'instrumentation de la justice et le démantèlement des milices privées opérant aux côtés des forces de l'ordre".
Pour Alioune Sakho, plénipotentiaire de YAW, il y a à craindre que les actes du 16 mars dernier se produisent lors du procès de demain. Ce dernier regrette les barricades autour du domicile du leader du Pastef. Alioune Sakho de confier que le traitement injuste infligé à Ousmane Sonko est à l'origine de ces manifestations.
Pour lui, "Ousmane Sonko sera candidat en 2024, contre vents et marées, et les Ziguinchorois l'ont encore montré en sortant massivement pour manifeste ".
Cette manifestation pacifique de YAW s'est déroulée sans heurts ni violences.