L’équipe nationale olympique joue ce mardi un décisif match retour comptant pour les éliminatoires de la CAN U23. L’avantage de deux buts est relatif si on sait la pression qui attend les protégés de Demba Mbaye au stade du 26 mars de Bamako.
Partir sur un 0-0, c’est ce que chante Demba Mbaye depuis mercredi, jour de la victoire sur le Mali (3-1), au stade Abdoulaye Wade, en phase aller du troisième et dernier tour préliminaire de la CAN U23. Car pour l’entraîneur des Olympiques, un résultat positif à l’antre du stade du 26 mars de Bamako sera un autre défi, une occasion pour ses joueurs de montrer ce qu’ils ont dans les tripes.
Ils ont eu un aperçu d’abord à travers la chaleur (entre 37 et 38 degrés) durant les trois jours d’entraînement depuis leur arrivée dans la capitale malienne. Ce facteur ne sera pas une excuse comme l’a répété le capitaine Abdoulaye Niakhaté Ndiaye. Plus encore au vu du contexte des titres remportés par les sélections A, locales et U20, en plus de la qualification des U17 en Coupe d’Afrique.
Considérée comme l’antichambre des Lions, cette sélection olympique devra revaloriser son standing, et aussi maintenir ses chances de se qualifier aux Jeux olympiques de Paris en 2024.
Compétition que le pays de la Teranga n’a plus connu depuis 2012 sous l’ère feu Karim Séga Diouf et… Aliou Cissé, actuel sélectionneur national.
Contrairement au Mali qui a fait descendre deux joueurs de la sélection A, les milieux Néné Dorgeles (Wesrtelo) et Kamory Doumbia (Stade de Reims), le Sénégal fait confiance au même groupe, amputé quand même d’Abdou Seydi.
Le milieu de Club Athlétique Bizertin souffre d’une déchirure à la cuisse. Il se transformera en 12e Gaïndé. Justement, le Comité national de supporters a envoyé 15 membres. Qui viendront accompagner les ressortissants sénégalais qui, de concert avec l’ambassade, multiplient les réunions pour réussir le pari de la mobilisation. La porte de l’Afrique est si proche.