La journée du vendredi 10 février a été très mouvementée dans la cité de Mbacké. La ville a été le théâtre d’affrontements entre les partisans de Ousmane Sonko, candidat à la Présidentielle de 2024, et les forces de l’ordre. Sur les réseaux sociaux des images devenues virales montrent le pillage de boutiques et de stations-service. "Des images d'apocalypse", selon Alioune Tine.
A en croire le fondateur du Think Tank, AfricaJom Center, le pire est à craindre. "C’est mal parti pour la présidentielle de 2024", lâche-t-il dans un tweet.
Tous sénégalais et africains, interpellons ensemble le President du Sénégal, Président en exercice de l’Union africaine de bien vouloir agir pour apaiser et appeler au dialogue pour éviter au Sénégal un scénario catastrophe et disruptif pour la Région. Eviter le chaos, dialoguer. https://t.co/0smw32AAAs
— Alioune Tine (@aliounetine16) February 11, 2023
Dans un autre tweet, l’ancien Coordonnateur de la Rencontre Africaine des Droits de l'Homme (RADDHO) considère "qu'exclure Sonko de la présidentielle de 2024 est une grosse prise de risque pour la paix et la stabilité. Pire, "une insurrection et une tentative de prise du pouvoir par la rue est également un grand risque", prévient-il.
Ces images d’apocalypse disent ce qui nous guettent et ce que nous risquons:
— Alioune Tine (@aliounetine16) February 11, 2023
Exclure Sonko de la présidentielle de 2024 est une grosse prise de risque pour la paix et la stabilité;
Une insurrection et 1tentative de prise du pouvoir par rue est egalement 1grd risque. #DIALOGUER pic.twitter.com/nVpanYoGBh
Alioune Tine interpelle une fois de plus le Chef de l'Etat à "agir pour apaiser et appeler au dialogue pour éviter au Sénégal un scénario catastrophe et disruptif pour la Région. Éviter le chaos, dialoguer". # Enfin, il a lancé un appel à aux "anciens présidents Abdou Diouf et Abdoulaye Wade" ainsi qu’aux chefs d’État des pays voisins.
C’est mal parti pour la présidentielle de 2024.
— Alioune Tine (@aliounetine16) February 11, 2023
Le réalisme le plus élémentaire appelle à mettre la balle à terre. Il est tant que nos anciens présidents Abdou Diouf et Abdoulaye Wade appellent à la retenue. Nos voisins Emballo et Barro doivent faire de même. pic.twitter.com/DRpRlK8Dwu