Les informations relayées dans la presse, hier, faisant état du fait que l’ex-présidente du Conseil économique, social et environnemental (Cese), Aminata Touré a été épinglée dans le rapport de l’Inspection générale d’Etat (Ige) 2022, ont fait réagir la concernée. Et pour montrer aux Sénégalais et à l’opinion qu’elle n’a rien à se reprocher dans sa gestion, Mimi invite l’Ige à mettre sur la place publique sa gestion, celle de sa devancière, Aminata Tall et celle de son successeur, Idrissa Seck.
«Pour démontrer aux yeux des Sénégalais que le Conseil économique, social et environnemental n’a jamais été aussi bien géré que sous ma présidence, je demande une audition publique collective de l’Inspection générale d’Etat des trois Présidents du Cese nommés par le Président Macky Sall à savoir Mme Aminata Tall, moi-même, Aminata Touré et l’actuel président du Cese, Idrissa Seck. Chacun de nous viendrait avec ses documents comptables en main et se prêterait sans réserve aux questionnements de l’Ige en présence de la presse nationale et internationale et sous l’appréciation des Sénégalais», déclare la candidate déclarée à l’élection présidentielle de 2024 dans un communiqué rendu public.
Mimi dénonce une information «totalement fausse ayant pour seul but de porter atteinte à mon honorabilité et par la même occasion créer un contre-feu à la gestion scandaleuse des 1 000 milliards des Fonds Covid». Mais qu’à cela ne tienne. Selon elle, cette technique «d’intimidation ancienne ne saurait nullement m’impressionner».
«Rien ne saurait me détourer de mon objectif de partager avec mes concitoyens sénégalais ma vision pour un Sénégal meilleur à l’occasion de la prochaine élection présidentielle de février 2024 à laquelle le Président Macky Sall ne participera pas, selon les dispositions sans équivoque de la Constitution et comme il s’y est engagé publiquement», lance Mimi Touré.
Dans l’attente de cette audition publique collective de l’Ige qu’elle demande de tous ses vœux «avec mon prédécesseur et mon successeur à la tête du CESE, nous demandons que la lumière soit faite sans délai sur la gestion des 1 000 milliards du Covid et que les coupables soient traduits sans délai devant la loi».