Durant son face-à-face avec son accusatrice Adji Sarr hier, Ousmane Sonko a rejeté toutes déclarations portées à son encontre. Le leader de Pastef a juste admis qu’il est allé effectivement à Sweet beauty pour se masser à cause de ses maux de dos et que jamais il n’aurait pensé tomber dans ce qu’il a encore qualifié de complot.
Selon Libération, lorsque Me El Hadj Diouf lui a demandé s’il fréquentait auparavant des salons de massage, Sonko lui a rétorqué qu’il ne répondrait pas à ses questions du moment que, selon lui, l’avocat du camp d’en face devrait être radié du barreau après avoir été condamné pour agression sexuelle en France (il a été condamné à six mois avec sursis en plus d’une amende de 2 000 euros en 2014).
Le leader de Pastef a poursuivi en indiquant avoir aussi porté plainte, devant le bâtonnat et le parquet général, contre Me El Hadji Diouf pour injures à caractère racial. Il a versé au dossier l’arrêt de la Cour d’appel de Paris condamnant la robe noire avant de lui dire qu’une «vraie victime d’agression sexuelle» avait un choc comme sa victime en France et qu’elle ne passerait pas son temps à danser à l’instar de sa cliente.
Ce à quoi le concerné a rétorqué que le leader de Pastef ne respecterait aucune institution et qu’il passait son temps à manquer de respect même au président.