Treize personnes encagoulées ont attaqué le magasin Auchan de Zac Mbao dans la nuit de dimanche à lundi vers 3 heures du matin. Ils sont arrivés à bord d’un pick-up de couleur blanche devant l'entrée de la grande surface où était posté un des vigiles.
Ce dernier était en train de faire le thé. Dès qu’il a aperçu les assaillants avec leurs armes, il a renversé son matériel et s’est enfui.
Pourchassé par un des gangsters, qui tenait une machette, l’agent de sécurité a slalomé entre les rues du quartier et réussi à s’échapper.
Le malfaiteur abandonne la chasse à l’homme et rejoint ses camarades. Ces derniers avaient fait fuir d’autres vigiles qui veillaient sur des institutions financières voisines.
Le gang n’aura ainsi aucun mal à accéder au magasin. Le blindage du portail n’étant pas activé, ils n’eurent qu’à soulever le store et briser les vitres avec les crosses de leurs armes pour devenir les maîtres des lieux.
À l’intérieur du magasin, ils tombent sur d’autres vigiles qui veillaient à l’intérieur. Ces derniers pris de panique courent se cacher à des endroits sécurisés. Les voleurs mettent l’espace sens dessus dessous. Ils ouvrent sans peine les coffres secondaires du magasin, mais n’y trouvent aucun franc. Ils se tournent vers le coffre principal où il y avait des fonds. Manque de chance pour eux, ils n’arrivent pas à le défoncer.
Craignant sans doute d’être surpris, ils abandonnent la partie, s’engouffrent dans leur véhicule et se retirent dans la nuit. Mais quelques minutes plus tard, ils reviennent sur leurs pas.
D’après les Échos, qui a raconté le braquage dans son édition de ce mardi, le chef du gang a remarqué que l’un de ses éléments avait ramassé le téléphone portable de l’un des vigiles en fuite. Il le somme de remettre l’appareil à sa place de peur sans doute que celui-ci soit tracé. Ce qui fut fait avant que la bande s’évapore définitivement.
Alertée, la police s’est déployée sur place après le départ des assaillants. Elle effectue les constatations d’usage et interroge sommairement les vigiles dont l’un avait perdu ses sandales dans sa fuite.
Le lendemain, c’était au tour des éléments de la police scientifique et technique d’effectuer des prélèvements. Les Échos rapporte qu’ils ont trouvé une douille sur les lieux de l’attaque et seraient sur une bonne piste pour mettre la main sur le gang.