Entendus hier, lundi, dans le cadre de l’enquête sur les affrontements de Tchiky, dans le cadre de la tournée nationale de Ousmane Sonko, les cinq gardes du corps du président de Pastef sont restés constants.
Face au maître des poursuites, ils n’ont pas varié par rapport à leurs déclarations faites à l’enquête préliminaire.
En effet, ils ont rejeté une nouvelle fois les accusations de coups et blessures volontaires et destruction de biens appartenant à autrui, qui leur valent leur détention.
D’après L’Observateur, qui donne l’information, les mis en cause ont affirmé que les jours des faits, ils n’étaient même pas sur le théâtre des affrontements.
Membres du dispositif de sécurité les plus proches de Ousmane Sonko, ils ont déclaré avoir été mobilisés, au moment des affrontements, aux côtés de ce dernier, qui était de l’autre côté du village en train d’échanger avec ses hôtes.
Lamine Sonko, seul élément de la sécurité du maire de Ziguinchor à s’installer chaque fois dans son véhicule, a confirmé ces propos. Précisant avoir été informé des incidents après que tout soit revenu au calme.
Les gardes du corps de Sonko ont bénéficié d’un retour de parquet. Leur audition se poursuit ce mardi.