Le maire de la commune de Ziguinchor a lancé ce dimanche les grandes lignes de son programme Burok lors du lancement des 48 heures de la municipalité. Selon Ousmane Sonko, il faut d'abord encadrer et former les jeunes.
"Le premier élément de l'économie sociale et solidaire, c'est tout faire pour que les personnes soient encadrées. Quelqu'un qui ne sait pas comment entreprendre, si toutefois tu lui donnes 100 millions tout de suite, deux mois plus tard, si tu lui demandes cet argent, il ne saurait quoi dire. Il faut donc le former en entrepreneuriat, lui donne des outils de gestion en management, des outils élémentaires de gestion de comptabilité. Raison pour laquelle nous avons décidé de mettre en place la couveuse d'entreprise. Le rôle de cette couveuse est de former. Après avoir instauré la formation, on va lancer ou donner les financements. De ce fait, nous allons commencer par des financements moyens", explique l'édile de la commune de Ziguinchor.
Sonko mise sur l'agriculture pour en finir avec le sous-emploi ou le manque d'emploi des jeunes et les multiples grand-places autour du thé.
"Nous voudrions que les jeunes, particulièrement, se lancent dans l'agriculture. Et nous avons commencé à nous équiper en matériel agricole. C'est un premier tracteur que nous avons apporté et nous prions le bon Dieu d'avoir les capacités d'apporter beaucoup de matériel agricole".
Ziguinchor n'ayant plus de terres, selon Ousmane Sonko, l'intérêt et d'aller vers ces communes qui en disposent et qui sont prêtes à mettre à disposition des terres pour prendre les jeunes après la formation et leur octroyer des financements afin qu'ils arrêtent de se trimballer et passer leur temps à boire du thé.