Il a fait son choix ! Né à Bruges en Belgique, Noah Fadiga a décidé de jouer pour le Sénégal, le pays de son Papa, l’ancien international sénégalais Khalilou Fadiga. À 22 ans, l’arrière droit va découvrir la tanière pour la première fois de sa jeune carrière. Le néo-Lion a la grande responsabilité de poursuivre l’héritage de son père, vice-champion d’Afrique et quart de finaliste du mondial en 2002.
Parcours
Fils d’un footballeur et premier né de la famille, Noah Fadiga ne s’est pas trop posé de question pour trouver sa propre voie. C’est à l’âge de six ans que l’arrière droit de Brest a commencé à tâter le ballon. Il débute à la Gantoise avant de rejoindre l’académie d’Anderlecht à ses dix ans.
C’est en 2015 qu’il s’engage avec Bruges, son club de cœur, où il poursuivra sa formation jusqu’à ses 17 ans. Noah signe ainsi son premier contrat professionnel. Plus tard, il décide de migrer vers les Pays-Bas où il débutera sa carrière professionnelle au FC Volendam puis l’Heracles Almelo.
Sous les couleurs de la formation néerlandaise, Noah enregistre une excellente saison en Eredivisie devenant un élément indispensable dans le dispositif de son entraîneur, il dispute 33 matchs la saison de 2020.
De la Belgique aux Pays-Bas, le joueur de 22 ans s’envole ensuite pour la France.
Il rejoint le Stade Brestois, avec qui il découvre la Ligue 1 Française, face à Lens, avant d’être freiné par une entorse sévère. Il reprend avec son nouveau club un mois plus tard, titularisé face au Paris Saint Germains le 10 octobre dernier.
Numéro 99 en hommage à son père
Pour ses débuts en France en Ligue 1 avec Brest, Noah Fadiga est apparu avec le numéro 99 au dos. L’arrière droit de 22 ans a décidé de rendre ainsi hommage à Khalilou Fadiga.
Ce dernier au crépuscule de sa carrière, avec la Gantoise portait le 99, même si son numéro 10 était ancré à l’époque avec le Sénégal.
Celui qui n’aura pas le choix que d’exister à l’ombre du pater, surnommé le “gaucher magique” affirme pourtant être très différent de son papa :
“On n’a pas les mêmes pieds. On n’a pas le même poste, pas du tout la même morphologie. Tout est différent. Donc, c’est difficile à comparer”.