Après la sortie d’hier des étudiants de l’Université virtuelle de Kaolack allant dans le cadre de leurs difficiles conditions d’études, leurs camarades des mouvement “Force du Saloum” et “Saloum Binu Bokk” sont montés au créneau pour dénoncer le non soutien des autorités locales à l’endroit de leurs fils.
Pour eux, la totalité des étudiants ressortissants de Kaolack vivent dans de sérieux problèmes, notamment la question du logement et l’ENO (Espace numérique ouvert).
"L’ENO de Kaolack est un cas particulier, un temple du savoir qui se trouve au ‘Cœur de ville’. Et les étudiants sont obligés de suivre les cours avec la cohabitation des commerçants et même souvent avec les artistes. C’est dire que l’environnement n’est pas du tout adéquat. Nous demandons le limogeage du ministre de l’Enseignement supérieur", a dénoncé Lamine Thiam, coordinateur du Mouvement la Force du Saloum.
À l’en croire, avec les travaux de l’université El Hadj Ibrahima Niasse qui durent près de 7 bonnes années maintenant, les fils du Saloum vont continuer à souffrir dans les autres régions.
"C’est cette injustice que nous décrions. Nos autorités ne sont pas soucieuses de notre avenir, c’est regrettable d’être Kaolackois au niveau des universités du Sénégal. Nous fustigeons les promesses non-tenues du ministre de l’Enseignement supérieur et la négligence des infrastructures éducatives au niveau de Kaolack. Nous voulons qu’ils nous disent la vérité concernant la date d’ouverture de l’université El Hadj Ibrahima Niasse. Car si rien n’est fait d’ici la prochaine rentrée universitaire, nous allons perturber le système éducatif", a averti Lamine Thiam face à la presse ce dimanche.