« Épousant l’actualité brûlante, une partie de l’opposition nous propose comme premier sujet, une enquête parlementaire sur l’argent injecté pour le financement du plan décennal de lutte contre les inondations (PDLI). Une initiative louable, s’il en est, car, elle entre dans le champ de la reddition des comptes ». C’est Birahim Seck, Coordonnateur du Forum civil qui s’exprime ainsi dans un tweet.
Cependant, note le militant de la Bonne gouvernance, cette opposition « doit aussi dans les tout premiers temps de sa législature, faire lever le coude du Président de la République sur des dossiers que lui-même a dit avoir bloqués : les conditions d’entrée de Dubaï Port World au Port Autonome de Dakar, les Conventions de concession du King Fadh Palace, le FESMAN, les 495 milliards de fuel brut des cargaisons OLINDA achetés irrégulièrement auprès du fournisseur APL, le Prodac, le Coud, les milliards pour la confection des carte d’identité numérique, la vente de la Maison du Sénégal à New York, les coûts de construction de l’université du Futur Africain, le contrat Sécuriport doivent faire l’objet, dans les meilleurs délais, d’enquêtes parlementaires, entre autres », énumère-t-il.
« Il nous a été donné d’entendre que : "pour étouffer une affaire, il faut créer une commission d’enquête parlementaire", poursuit Birahim Seck. Avant d’espérer qu’avec cette législature cet adage est faux.
...Cependant, l'opposition doit aussi dans les tout premiers temps de sa législature, faire lever le coude du Président de la République des dossiers que lui-même a dit avoir bloqués... pic.twitter.com/KpV1wva2cd
— Birahim Seck (@BirahimeSeck) August 8, 2022