Reliquat du salaire du mois de mai: le Codecs se fait entendre

 

Le Collectif des enseignants contractuels du Sénégal (Codecs) dénonce la posture du gouvernement concernant le respect des accords signés avec les syndicats représentés par le G7. Il exige le paiement « sans délai des reliquats des salaires du mois de mai ». Après les accords entre le gouvernement et les syndicats sur la revalorisation des salaires des enseignants, le Codecs annonce, dans un communiqué, un point de presse dans les jours à venir.

« Le gouvernement prétend améliorer les conditions de vie des enseignants, mais nous estimons que c’est de la poudre aux yeux », a indiqué le comité technique dudit collectif. Qui rappelle que le 30 mai, le ministre Abdoulaye Daouda Diallo avançait l’argument selon lequel, les calculs effectués lors des négociations comportaient des erreurs, qu’il reconnaît et compte rectifier.

« C’est pourquoi, nous exigeons du gouvernement, qui avait maintenu le flou sur le tableau servant de référentiel, les paiements sans délai, des reliquats des salaires du mois de mai 2022 pour les Professeurs contractuels (Pc) qui devraient percevoir le minimum indiqué sur le tableau des accords, puisque les Pc sont assimilés à leur corps d’accueil. Par ailleurs, nous exigeons du gouvernement une émission spéciale à l’image des autres, du différentiel entre le minimum et les 30 000 FCFA reçus comme augmentation, indiqué dans une rubrique sur les bulletins de salaire », soutiennent les contractuels.

Le Codecs exige également l’alignement de l’indemnité de logement des contractuels au même titre que les fonctionnaires, la mise en examen automatique pour l’obtention du Cap après 9 mois de fonction pour les Maîtres contractuels (Mc), la suppression du corps des décisionnaires et la répartition des préjudices causés sur leur carrière, la titularisation automatique des Pc recrutés avec BTS, Bac +2 ou licence juste après la formation diplômante, la limitation de la durée de la contractualisation à 2 ans au maximum.

Sur la liste des doléances, il y a aussi « la mise en place sans délai des structures pour la formation diplômante des corps émergents tels que agents de santé ,de couture, de l’élevage, de la mécanique, du développement local, de la gestion, informatique, du froid-climatisation… ». Ainsi, le collectif dit « remettre en question les accords » portant sur l’augmentation de la rémunération des contractuels du Sénégal qui constituent un « maillon important » du système éducatif sénégalais.

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