Le procès du maire de Guédiawaye et de ses coprévenus a démarré au tribunal de Guédiawaye. C’est à 10 heures que le maire de Guédiawaye, Ameth Aïdara, est entré dans la salle d’audience, habillé en costume bleu. Quelques minutes plus tard, il est appelé à la barre. Poursuivi pour attroupement et trouble à l’ordre public, Ahmed Aidara plaide non coupable.
D'emblée, le juge lui a fait comprendre que selon l’accusation, il a tenu un discours qui a influencé les jeunes à faire un attroupement et à participer à une manifestation interdite. D’ailleurs, il comparaît avec huit (8) co-prévenus accusés d'avoir participé à un attroupement qui a causé un trouble à l'ordre public Le juge a rappelé aux prévenus les faits qui leur sont reprochés.
A l’interrogatoire d’audience, Ameth Aïdara a soutenu : "J'ai l'habitude de marcher quand je vais au travail car je ne suis pas un maire qui me ballade avec des voitures aux vitres teintées. Même si vous me libérez tout de suite, je vais marcher pour rentrer chez moi. Je ne pardonnerai jamais au Commandant Ndoye du commissariat de Golf de la façon dont il m'a arrêté. Il faut que Macky Sall et son frère sachent que je suis le maire de Guédiawaye jusqu'en 2027, donc qu'ils me laissent tranquillement".
Histoire de démontrer que le dossier est monté de toutes pièces un des avocats de la défense s'est demandé comment 3 des prévenus ont pu faire une même déclaration à la police ?
«Il y a les mêmes déclarations et les mêmes faits dans le procès-verbal. Seuls les noms et dates de naissance ont changé. C'est anormal", peste-t-il.