Dans un post, mercredi, le leader de l’Alliance pour la Citoyenneté et le Travail (ACT) s’est plaint de la décision des sept sages du Conseil Constitutionnel à la suite des recours déposés par les mandataires de coalitions en vue des élections législatives du 31 juillet 2022.
"Un jour, les juges du Conseil constitutionnel devront expliquer au peuple pourquoi on peut séparer liste des titulaires et liste des suppléants, et dans le même temps retenir que la présence d’un candidat sur les 2 listes rend irrecevable la première et non la seconde", a d’emblée posté l’opposant.
Un jour les juges du Conseil constitutionnel devront expliquer au peuple pourquoi on peut séparer liste des titulaires et liste des suppléants, mais aussi retenir que la présence d’un candidat sur les 2 listes rend irrecevable la première et non la seconde.
— Abdoul MBAYE (@AbdoulMBAYE2019) June 8, 2022
Autre interrogation
Poursuivant, l’ancien Premier ministre martèle que ces juges devront expliquer pourquoi ils ont porté leur choix sur la liste principale des titulaires pour la rendre irrecevable. "Les juges ne sauraient être au-dessus des lois", a-t-il notamment conclu.
Elections législatives
À moins de deux mois des élections législatives, le climat politique se crispe alors que des leaders politiques de l’opposition pourraient être exclus. Le Conseil constitutionnel a décidé, vendredi 3 juin au soir, de rejeter les recours de la principale coalition d’opposition, Yewwi Askan wi, contre la décision du ministère de l’Intérieur de ne pas enregistrer la liste nationale de cette coalition, jugée irrecevable. Cette décision revient à écarter des élections du 31 juillet certaines des figures de l’opposition, dont Ousmane Sonko, troisième de la présidentielle de 2019 et candidat déclaré à celle de 2024.