Alors que les enseignants ont décidé de déterrer la hache de guerre après avoir constaté que l'Etat n'a pas respecté ses engagements, le directeur exécutif de la Cosydep leur donne raison dans ce nouveau bras e fer fer qui met en péril l'année scolaire qui avait été sauvé de justesse il y a quelques mois.
"Durant toutes les plénières, notamment la dernière qui a duré près de 15 tours d’horloge, les syndicats n’ont cessé de demander au gouvernement de préciser le net à percevoir après toutes les opérations fiscales. Cette question avait reçu une réponse très claire de la part du gouvernement qui confirmait que les montants indiqués dans le tableau présenté étaient les nets d’impôts" a tenu à précis Cheikh Mbow.
"Sur la base de ce rappel, ajoute-t-il, la Cosydep lance un appel pour le respect scrupuleux des accords au risque de perturber l’espace scolaire, d’entraver le déroulement normal des évaluations ou de mettre mal à l’aise les partenaires facilitateurs et autres bonnes volontés".
En effet, selon lui "respecter les accords a au moins quatre bénéfices. Cela permettrait de poser les jalons d’une pacification durable du secteur, de recréer la confiance entre l’Etat et les partenaires sociaux, de remotiver les enseignants pour une amélioration substantielle des performances et donner plus de temps aux questions à fort enjeu" .
Et Cheikh Mbow d'ajouter : "La Cosydep témoigne que les longues discussions avaient abouti à d’importants engagements du gouvernement que nous avons appréciés à 4 niveaux, c’est d’abord la défiscalisation de l’indemnité de logement. La Cosydep rappelle que c’était une offre faite par le gouvernement, l’augmentation de certaines indemnités parce que le gouvernement avait opté pour une entrée par secteur, la troisième c’est la mise en place d’un comité de suivi. La Cosydep rappelle qu’il a été mis en place un comité de suivi deux mois après la signature et attend toujours d’être institutionnalisé".
"Quatrième point c’est le traitement et la correction des manquements par émission spéciale. La Cosydep rappelle que les parties prenantes s’étaient accordés à dire que l’existence juridique dudit comité permettrait d’une part, de traiter les contestations et d’autre part, d’éviter des problèmes similaires à la veille de chaque échéance. On ne peut pas vivre les mêmes turbulences après chaque échéance" termine le directeur exécutif de la Cosydep.