Un an après les émeutes du mois de mars 2021, les responsabilités ne sont toujours pas situées. Pourtant au mois d'avril dernier, le gouvernement avait annoncé l’ouverture d’une commission d’enquête pour établir les circonstances de ces incidents. Mais jusqu'à présent rien n'est fait.
Un an après ces événements qui on fait 4 mort Seydi Gassame estime qu' "il n’y a plus de temps à perdre". Selon le directeur de la Section Amnesty International au Sénégal "la justice doit faire son travail en toute indépendance et rapidement pour établir les faits et les responsabilités et juger les éléments des forces de défense et de sécurité qui se sont rendus coupables d’utilisation excessive de la force et d’homicides illégaux".
Et son homologue droit-de-l'hommiste Sadikh Niass de a RADDHO d'ajouter : "Les autorités sénégalaises doivent être transparentes sur l’évolution de l’enquête en cours, faire suite aux plaintes déposées par certaines familles de victimes et permettre aux victimes et leurs familles de participer au processus judiciaire. L’impunité de l’usage excessif de la force au Sénégal, y compris l’usage illégal d’armes à feu doit cesser".