Aminata Touré est pour une réforme du Conseil supérieur de la magistrature. Mais pas dans le sens demandé par la plupart des opposants et certains acteurs de la justice.
«Le débat sur le Conseil supérieur de la magistrature mérite d’être approfondi, pose l’ancienne Premier ministre dans un entretien paru dans L’Observateur de ce samedi. Je suis pour que le Président continue à présider le Conseil supérieur de la magistrature. Il est dépositaire du suffrage universel. Mais le Conseil peut être ouvert à d’autres acteurs de la société.»
Mimi Touré argumente : «La Justice n’est pas seulement une affaire de magistrat, mais une préoccupation de toute la société. Mais il est important de respecter ceux qui délivrent la justice, les magistrats et qu’on les tienne à l’écart du débat politicien.»