"Nous ne devons pas accepter un deuxième Sankara Ou Mamadou Dia. Soyons prêts pour le sacrifice ultime“, demande le délégué général adjoint du Front pour une révolution anti-impérialiste populaire et panafricaine. Alioune Badara Mboup met, ainsi, en garde Macky Sall et son régime et appelle la population à former un bouclier solide autour de Ousmane Sonko.
"Le système néocolonial a toujours combattu les dirigeants africains nationalistes : Lumumba, Um Nyobè, Moumié, Amílcar Cabral, Thomas Sankara ,Omar Blondin Diop , Mamadou Dia …”, rappelle Alioune Badara Mboup. Selon lui, presque tous avant de les faire disparaître, le système néocolonial a tenté de les museler en les soumettant à des tracasseries judiciaires, en les diabolisant ou en les lynchant médiatiquement, grâce à la connivence entre milieux politiques et journalistiques.
“Le système est plus que renseigné de la montée en puissance de la fusée politique et de son capital sympathie qui augmente de jour en jour avec de nombreuses adhésions. Que l’on soit sympathisant ou détracteur, militant ou dissident, le personnage de Ousmane Sonko procède d’un même sentiment: la fascination pour une figure dont personne ne viendrait nier le caractère historique”, déclare-t-il.
Pour M. Mboup, la figure de Ousmane Sonko est de celles qui, en Afrique, ne manquent pas de susciter les passions politiques. Aussi bien dans les conversations courantes que dans les discussions politiques, le “cas” Sonko fait débat, que celui-ci soit polémique ou de pure forme.
“Son discours de renégociation des contrats léonins des ressources naturelles, fait de Sonko l’homme à abattre par le Système néocolonial. Préparons nous au pire et tâchons de protéger le Président Ousmane Sonko contre ce système car notre lien avec Sonko est le patriotisme qui transcende les clivages politiques et religieux, qui transcende les clivages générationnels“, estime-t-il.