La collecte et diffusion de données à caractère personnel a divisé deux femmes qui entretenaient des relations amicales. La dame A. Sarr a découvert une vidéo et des photos obscènes, de son amie répondant au nom R.Boye, dans le portable de son époux.
Suite à cette découverte, la dame A Sarr a eu d’abord comme réflexe, de faire le transfert de ces images dans son portable. Ensuite, elle téléphona sa copine R.Boye en l’intimidant l’ordre de laissant son époux.
"J'ai transféré les données dans mon portable. J'ai appelé R. Boye pour lui en a parlé. Elle m'a dit que les photos dataient de longtemps. Je lui ai demandé de laisser mon mari en la menaçant de diffuser la vidéo sur les réseaux sociaux et de la remettre à Adamo. Je voulais juste lui faire peur", raconte la prévenue.
Pourtant bien avant que la dame A. Sarr ne se marie avec Jean L, elle avait de bons rapports avec sa copine R.Boye.
"Mais quand je me suis mariée avec Jean L, les problèmes ont commencé entre R. Boye et moi. Elle est devenue jalouse. Une fois même elle m'a envoyé ses photos où elle était nue pour me dire regarde comme je suis belle", explique A. Sarr.
Pour la petite histoire, R.Boye et son époux Eric C. étaient en instance de divorce. C’est durant cette période qu’elle cherchait à tisser une nouvelle relation avec Jean L qui a jeté son dévolu sur sa copine A. Sarr. Cette dernière a fini par envoyer les données à F.M.Sarr, qui est la nouvelle copine de Eric C.
F. M. Sarr, à son tour, a envoyé la vidéo et les photos à la femme de ménage de Eric C. Elle voulait savoir si la femme sur les photos était bien R. Boye. Ce partage d’images a conduit également F.M. Sarr devant les juges pour délit de diffusion de données personnelles. Pour Me Moïse Mamadou Ndior, qui a assuré la défense de R. Boye, Awa S. avait l'intention de nuire à sa cliente qui demande juste le franc symbolique à titre de dommages et intérêts.
Alors que pour Me Khadija Kane, sa cliente A. Sarr, s'est sentie blessée et trahie doublement par son mari et son amie. Toutefois, elle assure que A. Sarr n'était pas animée par l'envie de nuire. Elle a plaidé la clémence pour sa cliente qui s'en est sortie avec 2 ans avec sursis dont 2 mois ferme.
F. M. Sarr s'en est tirée avec 2 ans assortis de sursis. Le juge lui a notifié d'effacer les photos et la vidéo.