Dans un post intitulé, "Exclusif…Moi, expulsé du Caire : Coups tordus d’un autocrate !", le tonitruant journaliste Adama Gaye est revenu en détails sur son expulsion d’Egypte sur sa page Facebook.
Dans un post virulent, le chroniqueur a dénoncé sans ambages ce forfait qui vise à saper sa participation dans une manifestation dont il était invité. "Invité à participer au Caire à une des plus grandes manifestations sur le pétrole et le gaz africains, j’ai été interdit d’accès sur le territoire Égyptien hier nuit. Malgré un billet aller-retour Business class et un hôtel réservé au Dusit Thani, un 5 étoiles, l’un des plus prestigieux hôtels asiatiques. Aucune explication ne m’a été donnée par les services de police et d’immigration Egyptiens". a t-il expliqué.
"Mackyage"?
"J’avais des rendez-vous avec les patrons de très grandes multinationales, de construction, d’énergie et de services -dont le PDG de l’une des deux plus grandes au monde. Je vois la main d’un Macky Sall derrière cette autre violation de mes droits et cette entrave à la liberté de commerce sur le continent. Son récent voyage en Egypte n’avait que ces deux objectifs au delà des prétextes pour évoquer la crise sur le barrage de la Renaissance et pour signer des accords avec des firmes dont certaines sont contractuellement liées à votre serviteur. Un grand diplomate africain, semblant agir en son nom m’avait pourtant écrit pour me demander de donner une chance au dialogue. Face à ses manœuvres, j’ai pris l’avion du Caire pour l’Europe afin de tenir une conférence de presse à Bruxelles où se tient, à compter de demain, un Sommet Europe-Afrique. La Présidente de la commission de l’UE et le président en exercice de l’UE, les Européens (nes) seront édifiés. On verra si la logique de la compromission avec les satrapes africains vaut la peine de perdre l’âme du Vieux Continent. La Bataille continue. Face à des lâches réduits à utiliser l’État contre un honnête citoyen. Prêt au sacrifice suprême ! Toute l’Europe sait ce qui se passe. Elle est libre de s’accommoder des dérives antidémocratiques. Je reste ferme. No Passaran…" dénonce le journaliste