La dégradation de l'air est une problématique mondiale et entraîne chaque année 4,2 millions de décès prématurés dans le monde selon l’OMS. Cependant le contenu de cette air polluée est toujours resté inconnu. C'est dans ce cadre qu'est né le projet AirGeo.
AirGeo fait le pari d’initier de nouvelles pratiques mêlant des scientifiques d’horizons divers (sciences de l’environnement et sciences humaines), des artistes et des acteurs locaux. Le projet propose des dispositifs de sciences participatives reliant chercheurs, habitants, makers et artistes lors d’ateliers permettant de « faire ensemble » et de développer ainsi des approches à la fois sensibles et réflexives.
Les écorces d’arbres sont utilisées comme bases de capteurs passifs à faible impact environnemental pour l’évaluation de la qualité de l’air. Ce type de dispositif a été testé par l’équipe du CNRS dans la ville de Toulouse en 2019. Plus de 150 foyers avaient ainsi participé au projet participatif NanoEnvi.
Le projet installé dans la commune de Sébikotane déploie 200 capteurs passifs dans quatre quartiers, sur l’ensemble de la commune, d’enquêtes sur les savoir-faire de la qualité de l’air et sur les perceptions du territoire.