OFNAC: Seynabou Ndiaye Diakhaté avoue son impuissance

 


L’Ofnac veut un renforcement de ses compĂ©tences. Les textes qui dĂ©finissent son champ d’action sont limitĂ©s. C’est l’amer constat fait par sa prĂ©sidente. Seynabou Ndiaye DiakhatĂ©, qui Ă©tait l’invitĂ©e de l’Ă©mission JDD, ce dimanche 2 janvier, 2022, a renseignĂ© qu’une commission, Ă©largie Ă  d’autres membres de l’administration sĂ©nĂ©galaise, est en train de travailler sur une rĂ©forme des textes de l’Ofnac. Les rĂ©sultats de leurs travaux seront transmis aux autoritĂ©s. 

"Lorsque l’on a relu les textes, nous nous sommes rendu compte qu’il y a des insuffisances. C’est par la suite que l’on a envisagĂ© une relecture. On a mis en place une commission. Nous avons relu la loi de 2012 qui a crĂ©Ă© l’Ofnac et celle de 2014, relative Ă  la dĂ©claration de patrimoine. Nous avons fait des propositions. L’avant-projet sera remis Ă  qui de droit pour la suite Ă©ventuelle Ă  donner", a-t-elle dĂ©clarĂ©.

Au SĂ©nĂ©gal, les dĂ©clarations de patrimoine des assujettis ne sont pas rendues publiques. Toute la procĂ©dure est confidentielle. Ce qui n’est pas le cas dans certains pays comme le Burkina Faso ou le Niger. Dans les rĂ©formes proposĂ©es, Seynabou Ndiaye DiakhatĂ© prĂ©conise que cela change.

"Nous avons proposĂ© l’Ă©largissement de la dĂ©claration de patrimoine et de la dĂ©claration d’intĂ©rĂŞt. Vous entendez souvent parler de conflit d’intĂ©rĂŞt. C’est prĂ©vu en France et ailleurs. Il faudrait Ă©galement une loi obligeant le procureur Ă  poursuivre dans les cas de blanchiment de capitaux. Le blanchiment de capitaux et la corruption sont les deux faces d’une mĂŞme mĂ©daille", a-t-elle indiquĂ©.

Enregistrer un commentaire

Plus récente Plus ancienne