Ousmane Sonko a reçu un soutien de taille pour sa proposition d'une monnaie locale en Casamance. Il s'agit de Michel Bazin. Il est éditeur de profession et acteur de développement local.
Sur es ondes de la RFM l'expert estime que "c’est un concept qu’on trouve un peu partout dans le monde. Que ce soit aux Etats-Unis, en Amérique Latine, en France qui est toute proche de nous. Actuellement, la France a plus de 120 monnaies supplémentaires. Je ne peux que voir la pertinence de cette idée. Il est candidat d’une collectivité territoriale. Nous allons vers des élections locales, mais les monnaies complémentaires ou monnaies locales sont un moyen d’échange qui peuvent être une base extraordinaire pour la promotion du développement local sous toutes ses formes".
Michel Bazin balaie d'un revers de main les accusations de ceux qui lient à la cette proposition de Ousmane Sonko au conflit casamançaise.
Car pour lui "la région de Ziguinchor, Sédhiou, Kolda…la Casamance est sénégalaise. Un projet qui impulse le développement d’une zone. D’ailleurs, c’est un élément extrêmement important dans le contexte de la Casamance. Est-ce parce qu’il y a eu un conflit en Casamance, qui a fait des dizaines de morts, peut être un facteur pour que lorsqu’un projet qui va porter des réponses extrêmement pertinentes par rapport à la situation socio-économique de cette zone-là ?".
Michel Bazin lui-même, a eu à faire les frais d’une monnaie locale appelée "sen Xalis" qu’il voulait vulgariser dans la zone.
"Il y avait des spécimens. Et c’est avec ces spécimens qu’on faisait la sensibilisation. C’est suite à cela que ce projet a été arrêté. Pour des problèmes d’incompréhensions, j’ai été arrêté pendant 2 mois et demi. J’ai bénéficié d’une liberté provisoire et par la suite, le contentieux a été vidé en justice", a-t-il expliqué.