"Les dossiers présents ou futurs seront traités de la même façon et correctement…", a fait savoir le Garde des sceaux, ministre de la Justice. Malick Sall réagissait le jeudi 23 décembre dernier lors de la conférence nationale des chefs de parquet, sur les supposés détournements dans certaines institutions publiques.
Le Garde des sceaux, Me Malick Sall repris par Sud Quotidien a ainsi promis une diligence des affaires impliquant des responsables poursuivis pour détournement de deniers publics.
"Elles seront traitées, conformément à la loi… Toutes les affaires seront instruites conformément à la loi. A chaque fois qu’un dossier est porté devant la justice, il a été traité correctement. Les dossiers présents ou futurs seront traités de la même façon et correctement", a-t-il assuré.
Lors de cette rencontre, les parquetiers ont réfléchi sur le bracelet électronique et l’instauration de l’Office national de Recouvrement des Avoirs criminels (ONRAC). Me Malick Sall a ainsi fait savoir qu’ “il s’agit de procéder à la vulgarisation des deux nouveaux mécanismes, en l’occurrence le bracelet électronique et l’ONRAC, qui font partie désormais du paysage judiciaire sénégalais. Ces nouveaux dispositifs, une fois mis en œuvre, permettront d’une part, d’éviter ou d’amenuiser, l’effet désocialisant de l’incarcération et d’assurer d’autre part, la valorisation des biens saisis ou confisqués ainsi que l’effectivité de la sanction pénale et notamment la peine complémentaire de confiscation“.
Il demande, à cet effet, aux Procureurs de s’approprier ces deux outils qui contribueront à assurer à son avis l’efficacité des activités des parquets et par-delà du secteur public de la Justice.
"La conférence nationale des chefs de Parquets doit être une occasion pour promouvoir la coopération et les échanges entre autorités de poursuite ainsi que le partage de vos intérêts communs", rechérit le ministre de la Justice qui a, également fait montre de tout son espoir pour que les bracelets électroniques soient une solution de l’encombrement des lieux de détentions qui ne peut être résolu que par la construction de prisons.