La politique prend le dessus sur le politique et noie l'Etat Par Capitaine Dièye

 



Violence dans l’arène, violence dans le football, violence politique, l’Etat a le monopole de la violence. Il existe deux types de violence: la violence des citoyens et la violence de l’Etat. Le peuple peut et doit s’exprimer librement et peu importe cette expression il ne doit pas aller au delà des fondements de naissance de la loi. Si on étudie la population sénégalaise dans une analyse comportementale en prenant en compte l’ensemble des éléments qui favorisent une expression, on peut répertorier quatre personnes dont une seule noie les autres dans une sauvagerie qui dicte sa loi. Cette personne est sous le feu de la rampe partout dans ce pays.
L'ultime sécurité d'un peuple est dans l'expression de l'Etat.
Tout en sachant que je fais la différence entre l’Etat, le pouvoir et le président de la République et ses démembrements, Pourquoi laisse t-on faire?
La violence de l’Etat s’appuie sur quatre piliers et il ne nous reste qu’un seul parce que nous avons perdu les trois autres et c’est notre dernier rempart.
À chaque meeting politique, chaque match de football ou combat de lutte le résultat est le même. Donc plus qu’une question de recrutement des effectifs de la police et de la gendarmerie, c’est d’abord une question de responsabilité institutionnelle de l’Etat.
Une autorité est à chaque fois la représentation physique de quelque chose de plus complexe qu’elle incarne, et dans l’humanisation de nos institutions nous finissons par banaliser la protection de tous par un laisser-aller qui est le fruit d’un détachement certain de la réalité quotidienne des gouvernés.
Malheureusement depuis un moment, nous avons des maisons et pas de famille et c'est ce qui explique notre grande pauvreté. Parce que finalement, la pire pauvreté c'est aller au delà de notre HUMANITE.
Mamadou DIEYE
Mouvement NIT

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