Moustapha Diakhaté s'est insurgé contre les violence qui ont lieu ce lundi 11 octobre à Ziguinchor contre Ousmane Sonko et ses militants. Mais l'ancien ministre conseillé prévient que "Le pire est à venir" si on y prend garde.
Moustapha Diakhaté commence son post sur Facebook par dénoncer l'impunité contre "les assassins d’une dizaine de compatriotes, les auteurs de pillages de magasins Auchan, de Stations Total, des portiques de l’autoroute à péage, des saccages de centaines de véhicules, de plusieurs agences bancaires".
Pour l'ancien parlementaire "Cette impunité représente un encouragement au recours de la violence comme mode de règlement des conflits politiques". "Les violences de Ziguinchor ne sont que le début de barbaries inouïes. Le pire est à venir" prévient-il.
"Tous ceux qui réclament, à juste titre, la lumière sur le trafic présumé de passeports diplomatiques et de faux monnayage doivent aussi exiger l’arrestation et le jugement des auteurs de tueries et des saccages de mars 2021" ajoute-t-il.
Car selon lui "Dans un État de droit démocratique digne de ce nom, il ne peut pas y avoir de crimes sans criminels". Parce que "Les morts et leurs familles, les victimes des pillages ont droit à une juste réparation à l’issue de procès justes et équitables. "
"Le Sénégal doit mettre un terme à plusieurs décennies d’impunité : massacre de 1963, les meurtres commis par le Mfdc, les morts dans les commissariats de police et autres lieux de privations de libertés, l’utilisation de nervis dans l’espace politiques, les crimes politiques de 2011 et de mars 2021" termine-t-il.