Une, deux et trois. Une troisième vidéo qui met en scéne l'ex député Bougazéli. Des images qui le montre dans le véhicule des gendarmes qui l'ont arrêté.
Des images qui le montre dans des moments difficiles. Elles le montrent entrain de tenter de corrompre les limiers.
Ce qui est sûr, c'est que ce lui qui a publié ces images ne veut du bien au candidat déclaré à la mairie de Golf Sud.
Et cette vidéo n'est pas un cas isolé. Il faut rappeler qu'il y a moins de 24 heures une autre vidéo montrant cette fois l'activiste Simon du mouvement y en a marre en plein marchandage avec un certain Thier.
Ce même Thier, a été également dans une autre vidéo où il enregistrait Kilifeu à son insu. C'est sur cette vidéo il marchandait avec son ami de plus de vingt ans.
Cette vidéo a été à l'origine de l'arrestation et l'incarcération des deux activistes.
Au delà de tous ces faits, la question qu'il faudra se poser c'est : qui est derrière la publication de ces vidéos ?
En tout cas on sent bien la volonté de nuire à un adversaire. Que se soit Kilifeu, Simon ou Bougazéli, ils ont été atteints par une arme non conventionnelle.
Une méthode d'agir qui n'est pas du tout honorable. Une manière de faire qui expose tous les sénégalais au danger de voir leur vie exposer sur la place publique du jour au lendemain.
Les combats politiques peuvent être parfois âpres et violents, mais cela n'empêche pas que les protagonistes affichent leurs honorabilités.
L'utilisation d'armes non conventionnelles dans la politique exposent le pays à une dérive sans précédent. Alors que les acteurs de la vie politique se ressaisissent pour éviter de brûler ce pays.